By Quand Gaétan Hart a remporté son dernier combat chez les professionnels en 1990 contre Michel Galarneu à l’aréna Paul-Sauvé, Alexandre Gaumont n’était pas né. Dans un avenir pas si loin, il pourrait suivre les traces du steak et devenir l’un des favoris de la foule québécoise.
Comme Astérix, le boxeur de Buckingham est tombé dans la potion quand il était petit.
Son père Marcellin est entraîneur depuis plusieurs années et possède le club BG de Buckingham, à Gatineau.
Il a guidé les pugilistes Danyk Croteau (5-3), Vanessa Lepage-Joanisse (3-1) et Pascal Villeneuve (4-2-1), mais Alexandre Gaumont est le plus talentueux et travaillant du groupe.
Le vice-président chez GYM Bernard Barré s’est même déplacé jusqu’en Outaouais pour épier le boxeur de 24 ans.
« Il a plusieurs qualités comme sa force de frappe, son agilité et son intelligence sportive. Il gère le combat et analyse tout ce qui se passe sans perdre la tête, une personne avec le coeur sur la main », analyse sa soeur Marie-Soleil Gaumont.
Mains de pierre
Fort d’une fiche de 24-2 dans les rangs amateurs, Gaumont est une véritable machine. Seuls Cédric Belony et Marcy Chery sont restés debout contre lui.
Dans une entrevue avec l’excellent journaliste Jonathan Jobin d’Ici Radio-Canada Ottawa-Gatineau, Gaumont avait parlé de la provenance de sa force de frappe.
« Je pense que c’est dans les gènes la force de frappe. C’est mon père qui doit m’avoir donné ça ».
Un combat de tous les jours
Même s’il appartient à l’élite de la boxe au Canada, Alexandre Gaumont doit constamment se battre avec un ennemi invisible, l’anxiété. Selon son père et sa soeur Marie-Soleil [N.D.L.R, sa soeur possède un talent aussi pugilistique, mais préfère se concentrer sur sa carrière], Alexandre n’est pas quelqu’un qui recherche le spotlight.
Il n’aime pas non plus les foules, tout ce qu’il veut c’est boxer et passer le knock-out à ses adversaires.
Alexandre Gaumont est un talent certifié Boxingtown.
