« C’est un grand jour pour la boxe et pour la nation de l’Ouzbékistan. » – Shavkat Mirziyoyev
L’Ouzbékistan est un pays relativement jeune (formé dans ses frontieres actuelles en 1924 en tant que république soviétique et devenu un état indépendant en 1991) qui a pourtant une riche histoire. L’Ouzbékistan est situé au cœur de l’Asie centrale, entre les steppes, les déserts et les montagnes, au croisement de grandes routes de communication et de commerce. Les Ouzbeks, de langue turque, ne sont que parmi les derniers de ces migrants. Aujourd’hui, ce pays indépendant le plus peuplé de la région tente à se faire le chemin autour des grandes puissances, en premier lieu la Russie, la Chine et la Turquie, et d’affirmer son identité propre. ( Wikipédia ).
Depuis 2016, il est faux de dire que cuba est le pays qui produit les meilleurs boxeurs au monde. Le peuple Uzbek avec 4 médailles d’or a ravi à cuba la première place du podium.
Eddie Hearn l’a compris et vient de s’ouvrir une succursale de MatchRoom Boxing en Uzbékistan, j’ai jamais vu autant de talents et de médaillés d’or sur le même gala. Une chance que mon employeur me donne congé à Pâques, parce que je serais quand même resté chez nous avec les risques que ça comporte pour ma carrière.
« Je veux pas de chocolats ou de kinder surprise pour Pâques, je veux qu’on me laisse tranquille, j’ai un gala de boxe sur DAZN à écouter. » – Vincent Tremblay.
Les 4 prodiges que vous devez apprendre à épeler.
Hasanboy Dusmatov, Shakhobiddin Zoirov, Fazliddin Gaibnazarov et Shakhram Giyasov
Ceux qu’on connaît déjà.
Bektemir Melikuziez, Bakhodir Jalolov et Israil Madrimov.
Bek Bully ( l’intimidateur) 7-0, si les Amériques pensent contrôler la division des 168 livres dans les années à venir c’est qu’ils n’ont pas encore été voir ce monstre sur les YouTube. Son style est différent, il te trappe avec les pieds pour te bûcher le tronc jusqu’à ce que ton amour-propre et ton bon vouloir retourne en confinement. Il est le meilleur prospect au monde chez les 168 livres…. même si Edgar Berlanga en étend encore une dizaine dès le premier round.
La division des poids lourd contient des prospects qui portent un autre nom qu’à Arslanbek. Bakhodir s’est fait donner la mission de ramener l’or en 2021 et ce malgré son passage chez les pros et le fait qu’il demeure en Californie, pour y arriver, on a mis à sa disposition un jet privé et une carte de crédit de l’état. Le président de la WBC a condamné sa tentative de meurtre face à Richard Torres lors des derniers mondiaux, le suspendant même 2 ans pour voies de faits. Vendredi le 3 avril, sa victime est un certain Kristaps Zutis (7–1-2). Un gaucher de 6 pieds 7 qui étend des adversaires… ça frappe l’imaginaire.
À son deuxième combat, Israil Madrimov a dévissé un aspirant mondial de 26 combats nommé Frank Rojas. Masque d’oxygène et urgence santé en prime, il n’a même pas pu célébrer. La légende raconte qu’Eddie Hearn se lève la nuit pour embrasser sa photo du boxeur de 26 ans. The dream forcera certains 154 livres à faire le passage chez les poids moyens ou à prendre leur pension. Son adversaire se nomme Emmany Kalombo (14-0, 14 KOs), un adversaire dangereux qui frappe avec méchanceté, un test comme on entend souvent en boxe.
Ceux qu’on connaît moins.
Murodjon Akhmadaliev 8-0, je le connais moins et il vient de battre un record de Leon Spinks en unifiant une division WBA/IBF Bantam en huit combats professionnels. Ce super-coqs dominera sa division ( les 122 livres ) pour un 10-15 ans. C’est lui qui fera les frais du combat final pour les débuts de DAZN en Uzbékistan face à Ryusuke Iwasa (27-3) un japonais ayant déjà été champion du monde.
Évoluant chez les 140 livres, Shakram Giyasov (10-0, 8 KOs) ou Wonderboy pour les intimes est un médaillé d’argent en 2016 aux jeux olympiques. Il s’est déplacé au Mexique pour passer un KO violent à Darley Perez et en bonus, il est une coqueluche sur Instagram, la jeunesse s’identifie à Giyasov. Son adversaire est le Mexicain Patricia Lopez Moreno (28-4).
Hasanboy Dusmatov (2-0, 2 KOs), est champion olympique et il cogne comme un poids moyens, mais évolue sur les mi-mouches ( 108 livres ). Vendredi pour son 3e combat, il fera face à Alexis Diaz (25-2) dans un combat prévu pour 10 rounds. Pourquoi prendre son temps quand on peut prendre les bouchées triple.
Je me suis même surpris cette semaine à rêver que j’étais né en Uzbekistan et que je gérais Boxingtown Tashkent, au lieu de voir mon pays pousser des rondelles, on brisait des côtes et des mâchoires….. le rêve.
En attendant de me réincarner, je vais me connecter samedi 10 am sur les ondes de DAZN pour ne rien manquer. ( j’attends ma commandite ).