L’expression « Elle n’y va pas de main morte » cadre parfaitement avec le style de Leïla, elle déploie beaucoup d’énergie sur un ring de boxe. Elle travaille constamment en combinaison et elle frappe avec une puissance qui peut fermer des yeux à tout moment lors d’un combat. Son style est fait pour plaire au public québécois. Ce qu’il y a encore de plus impressionnant chez la jeune femme de 23 ans est sa courbe de progression, le mot juste serait phénoménale pour qualifier à quel point sa boxe s’est transformé dans la dernière année.
-Club fréquenté : Energybox à St-Romuald
-Entraîné par : Benoit Martel et Émilien Boucher
-Fiche amateur : 29-5
-Participe à la sélection olympique après 10 combats
-Championne des gants dorés 2017-2018
-Championne Canadienne 2019
-2 sorties internationales parfaites en Pologne et Tunisie
LP– Quand et où tu as commencé la boxe ?
LB– J’ai commencé le cardio boxe à Rivière du loup en 2012 un soir d’halloween donc le 31 octobre à l’époque. Rapidement j’ai fait mon premier combat en mai 2013.
LP– Ton boxeur favori ?
LB– Mon boxeur préféré est Vassily Lomachenko, il est parfait de A jusqu’à Z
LP– Ton meilleur moment en carrière ?
LB- Ma victoire aux championnats canadiens cette année, après des moments difficiles, la victoire m’a fait énormément de bien. Mon camp d’entraînement en Tunisie en 2016 était aussi un moment marquant de ma carrière.
LP-Ton adversaire la plus tough ?
LB- Je ne me rappelle pas avoir eu d’adversaires excessivement tough. Je te répondrais avec Sara Kali et Odile Letellier, je n’ai jamais trouvé personne de vraiment tough devant moi mais une boxeuse comme Sara Kali est vraiment bonne et détient toute une technique de boxe.
LP- Ta plus grande qualité et ton pire défaut comme boxeuse ?
LB- J’ai une immense force de caractère, je suis prête à tout pour gagner. Ma puissance est mon meilleur atout. Ma défensive, j’ai encore beaucoup de choses à travailler surtout lors des combats à garde rapproché. Je travaille fort pour ajouter cette corde à mon arc.
LP- Ton conseil d’entraînement ?
-LB- La constance fait foi de tout. Même quand je n’ai pas envie d’y aller, ça me fait un immense bien. Je visualise beaucoup mes combats et ce que je dois accomplir dans le ring, la visualisation joue un rôle clé dans ma préparation. Savoir aussi respecter les moments de récupération et de repos.
LP- Repas favori / Restaurant favori
LB- Je travaille en restauration, j’ai 20000 repas favoris. J’aime tout les repas.
1- Le pâté chinois avec du bœuf braisé
2- Le burrata ( un mozzarella ) accompagné de quelques huîtres.
3- J’ai faim, j’arrête mon énumération, je veux manger ( il est 8:00 am lors de notre entretien )
LP- Ton athlète préféré(e) à l’extérieur de la boxe
Buddy Miller, un grand skieur américain avec une technique folle. Il y allait toujours à planche en donnant le tout pour le tout. Les skieurs sont un peu tous pareils, Buddy avait son propre standard, il était unique et différent.
LP- Le dernier film que t’as écouté ?
Inception pour une 36e fois, ce film là me fait rêver, j’aimerais pouvoir comme dans le film contrôler mes rêves .
LP- Le meilleur conseil que tu as reçu ?
LB- J’en ai reçu pleins de bons conseils, le plus important est de croire en soi. Alors que je skiais, on me disait que c’était impossible de rejoindre ski Québec en venant de ma région. Je dirais de croire en soi, avoir des buts et ne jamais arrêté de rêver. C’est Mathieu Lavoie-Dion qui m’a dit cela en premier.
LP- Quelque chose dont on ne se doute pas chez toi ?
LB- J’ai la chienne des araignées, j’en braille et j’en ai des nausées et des vomissements. Je les déteste arkkkkk. J’ai aussi un don inné pour savoir quand les gens ne vont pas bien, j’ai le bon réflexe pour m’enquérir à savoir si les gens vont bien par un appel ou un message et souvent ils vont se confier à moi après. J’ai une bonne oreille pour écouter les gens.