C’était le 26 mai 2012 à Notthingham, il y a 10 ans. Lucian Bute tentait de défendre sa ceinture pour la dixième fois. Il s’attaquait à plus fort que lui l’anglais Carl Froch.
Froch revenait d’une défaite face à Andre Ward. Bute d’une victoire sur Glen Johnson par décision unanime.
L’entraîneur de Lucian à l’époque Stephan Larouche se souvient très bien de ce combat et de la préparation pour s’y rendre.
« Je me souviens que la préparation avait été extrêmement difficile. Lucian avait une blessure au pied qui ne guérissait pas. Il prenait des antibiotiques à ne pas finir. Lucien avait même de la misère à faire des rounds de sparring. Le but c’est pas de trouver des excuses 10 ans plus tard, mais honnêtement c’était pas sa meilleure préparation», a avoué Stephan Larouche.
Une défaite qui fait mal
La défaite de Bute a fait mal pour la suite d’Interbox. En plus de la décente du roi Lucian et Interbox a dû encaisser la retraite prématurée de P-O Côté. L’entreprise n’aura jamais été la même par la suite.
Le 26 mai 2012, j’étais dans un bar de Shawinigan, une journée avant la finale de la coupe Memorial entre Shawinigan et London. Je regardais le combat en après-midi avec Vincent Ethier et personne n’y croyait dans le bar.
Faut croire que le petit roumain était devenu à cette époque le petit québécois.
Encore aujourd’hui, Lucian Bute est toujours gravé dans la mémoire des amateurs du Québec.
Un jour, il aura droit à son film tout comme Laurent Poulin.